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La bataille de Fontenoy 1745


1
J'ons vu le poëm' fringant
Fait par ce maître Voltaire
Quoiqu'il ait de l'esprit tant
Est-ce que nous devons nous taire ?
Pour briller tout comme lui
Je n'avons qu'à chanter Louis. (bis)

2
Aux plaines de Fontenoi,
Si t 'avois vu ce monarque,
Son air inspirait l'effroi
Sembloit commander à la Parque
Ses ennemis crioient tous ;
Le voilà, morbleu, sauvons-nous. (bis)

3
On voyait aussi partout
Le mari de la Dauphine ;
De son Père il a le goût,
La bonté, le coeur et la mine
C'est grand bien d'être Papa
Quand on a des Enfans comm ça. (bis)

4
Et toi brave Maréchal,
Toi de Saxe le grand Comte,
Si l'on trouvoit ton égal,
Je dirois, bon que chien de Comte,
Car je n'y vois que ce Roi
Qui puisse l'emporter sur toi (bis)

5
Vous aussi, braves guerriers
Colonels et capitaines,
Et vous autres officiers,
Cueilleurs de lauriers par centaines,
J'dirai ce qui vous convient,
Mais un moment. Voilà, ça vient ! (bis)

6
Les Anglais à leurs dépens
Connoissent votre courage,
A tous vos coups foudroyans
En vain ils opposoient leur rage ;
Ceux qu'échappent à l'armement
Sont contraints de ficher le camp. (bis)
 
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Sur l'air : Catiau dans son galetas.
1745
Royaliste
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