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Chanson des Edits 1784 1 Enfin j'ons vu les édits Du roi Louis seize En les lisant à Paris J'ons cru mourir d'aise. Nos malheurs sont à leur fin Ça chantons le verre en main Vive Louis seize, ô gué vive Louis seize. 2 Je n'irons plus au chemin Comme à la galère Travailler soir et matin Sans aucun salaire Le roi, je ne vous ment pas, A mis la corvée à bas. Ah ! La bonne affaire, ô gué ! Ah ! La bonne affaire. 3 On dit que le Parlement D'un avis contraire Aux voeux d'un Roi bienfaisant Etait réfractaire. Du pauvre peuple souffrant Il ne dit père pourtant Le beau fichu père. ô gué ! Le beau fichu père. 4 Qu'à son âge notre Roi Parait déjà brave ! Il veut que chacun chez soi Vive sans entrave Et que j'ayons tous bientôt Lard et poule en notre pot Et du vin en cave, ô gué ! Et du vin en cave. 5 Il ne tient qu'à nous demain En toute franchise D'aller vendre bière et vin Tout à notre guise Chacun peut de son métier Vivre aujourdh' sans payer Juré ni maîtrise, ô gué ! Juré ni maîtrise. 6 Je suis tout émerveillé De ceci, compère ; C'est un double Jubilé Que nous allons faire. Mais celui que notre Roi Nous donne, vaut bien, ma foi. Celui du Saint-Père, ô gué ! Celui du Saint-Père. | ||||||||||||
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1784