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Complainte : Louis XVI aux Français 1793 O mon peuple que vous ai-je donc fait ? J’aimais la vertu, la justice ; Votre bonheur fut mon unique objet Et vous me traînez au supplice Français, Français, n’est-ce pas parmi vous Que Louis reçut la naissance ? Le même ciel nous a vu naître tous J’étais enfant dans votre enfance (bis) O mon peuple ! ai-je donc mérité Tant de tourments et tant de peines ? Quand je vous ai donné la liberté Pourquoi me chargez vous de chaînes ? (bis) Tout jeune encore les Français en moi Voyaient leur appui tutélaire ; je n'êtais pas encore votre roi Et déjà j'étais votre père. (bis) Quand je montai sur ce trône éclatant Que me destina ma naissance, Mon premier pas dans ce poste brillant Fut un édit de bienfaisance. (bis) Le bon Henri longtemps cher à vos coeurs Eut cependant quelques faiblesses : Mais Louis seize, ami des bonnes moeurs, N'eut ni favoris, ni maîtresses. (bis) Nommez les donc, nommez moi les sujets Dont ma main signa la sentence Un seul jour vit périr plus de Français Que les vingt ans de ma puissance. (bis) Si ma mort peut faire votre bonheur Prenez mes jours, je vous les donne ; Votre bon roi, déplorant votre erreur, Meurt innocent et vous pardonne. (bis) O mon peuple ! recevez mes adieux, Soyez heureux, je meurs sans peine Puisse mon sang en coulant sous vos yeux Dans vos coeurs éteindre la haine (bis) | ||||||||||||
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Sur l’air de : Pauvre Jacques |
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