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La Marseillaise des Blancs 1793 Allons armée catholique Le jour de gloire est arrivé Contre nous de la République L'étendard sanglant est levé (bis) Otendez vés dans quiés campagnes Les cris impurs des scélérats? Gle venans jusque dans vos bras Prendre vos feilles et vos femmes. Aux armes Poitevins! formez vos bataillons Marchez, marchez, le sang des Bleus rogira vos sellions Quoë ! dans gueux infâmes d'hérétiques Ferions la loë dans nos fouiers ! Quoë ! dans muscadins de boutiques Nous écraseriant sos leurs pieds (bis) Et le Rodrigue (1) abominable Infame suppôt dau démon S'installerait on la méson De notre Jesus adorable Aux armes Poitevins ! Tromblez, pervers et vous timides La bourrée dans dus partis Tromblez ! vos intrigues perfides Allant onfin se mettre à prix ! (bis) Tot est levé pre vé combattre De Saint Jean d'Monts à Beaupréau D'Angers à la ville d'Airvault Nos gâs ne volent que se battre Aux armes Poitevins ! Chrétiens, vrais faits de l'Eglise Séparez de vos ennemis La faiblesse à la pôu soumise Que voirez on pays conquis ; (bis) Mais quiés citoyens sanguinaires Mais les adhérents de Camus (2) Quiés prêtres jureurs et intrus Cause de toutes nos misères Aux armes, Poitevins! | ||||||||||||
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(I) Rodrigue (Antoine), évêque constitutionnel de la Vendée.
(2) Camus (Armand-Gaston), secrétaire de la Convention. C'est lui qui sollicita la vente du mobilier des émigrés, ainsi que des communautés religieuses, et proposa de déclarer Louis XVI coupable et ennemi de la Nation.