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La ditié de Jeanne d'Arc 1429 L'an mil quatre cens vingt et neuf Reprint à luire li soleil. Il ramène le bon temps neuf Que on (n')avoit veu du droit oeil Orent vesqui. J'en suis de ceulx ; Mais plus de rien je ne me deuil Quant ores voy (ce) que je veulx. Puis longtemps ; dont plusieurs en deuil Oyez par tout l'univers monde Chose sur tout merveilhable ; Notez si Dieu, en qui habonde Toute grâce, est point secourable Au Droit enfin ; c'est fait notable Considéré le présent cas ..... Par tel miracle, vrayement Que si la chose n'est notoire Et évident quoy et comment, Il n'est homs qui le peust croire ? Chose est bien digne de mémoire Que Dieu par une vierge tendre Ait adès voulu (Chose est voire) Sur France si grant grâce estendre Oh ! quel honneur à la couronne De France par divine preuve ! Ce par les grâces qu'il lui donne Il apporte comment, il l'apreuve, Et que plus foy qu'autre part treuve En l'estat royal, dont je lis Que oncques (ce n'est pas chose neuve) En foy n'errèrent fleurs de lys Et toi, Charles roy des Français Septiesme d'icellui hault nom Qui si grant guerre as eue ainçois Que bien t'en prensist, si peu non Mais Dieu grâce, or voiz ton renom Haut eslevé par la Pucelle. Que a soubz mis sous ton pen(n)on Tes ennemis ; chose est nouvelle. En peu de temps, que l'on cuidoit Que ce feust com chose Que ton pays qui se perdoit Reusses jamais : Or est visible Menction, qui que nuisible T'ait esté, tu l'as recouvré. C'est par la Pucelle sensible Dieu merci ! qui y a ouvré. Et toy, Pucelle ben eurée, N'y dois tu (mie) estre obliée. Puisque Dieu t'a tant honnourée Qui a la corde desliée, Qui tenoit France estroit liée. Te pourrait on assez louer Quant ceste terre humiliée Par guerre, as fait de paix douer ? | ||||||||||||
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