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Huchement des Chouans du Marais vendéen 1815 D’ Croix de Vie à Saint-Gilles Gai ! gai ! L’débarquement s'faisait (bis) Oh ! oh ! Oh ! oh ! Chez Guillon de Saint-Gilles Gai ! gai ! L’etiant à déjeuner (bis) Oh ! oh ! Oh ! oh! Le général Lamarque Gai ! gai ! Montit dans le clocher (bis) Oh ! oh ! Oh ! oh ! Un’ belle maraîchine Gai ! gai ! Li poquit pre le nez (bis) Oh ! oh ! Oh ! oh ! Les bourgeois de Saint-Gilles Gai ! gai ! Montirant le chercher (bis) Oh ! oh ! Oh ! oh ! De Saint-Gilles on l'emmène Gai ! Gai ! A Land'Viell' chez Brunet (bis) Oh ! oh ! Oh ! Oh ! A Olonn' chez Duteille Gai ! gai ! Le l'avant charrié (bis) Oh ! Oh ! Oh ! oh ! Le médecin dans Sables Gai ! gai ! Védirant le saugner (bis) Oh ! oh ! Oh ! oh ! La médecin' fut bonne Gai ! gai ! A le fit bé crever (bis) Oh ! Oh ! Oh ! oh ! Dans l' cimetièr daus Sables Gai! gai! Li l’avant ensablé (bis) Oh ! oh ! Ohl oh! A bas la République Gai ! gai ! Vive la Royauté (bis) Oh ! oh ! | ||||||||||||
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1815
Ce fut le général Grosbon qui fut tué et non pas Lamarque, le jour on l'on débarquait sur la côte Vendéenne les armes et munitions achetées en Angleterre. Soutenu par des chefs comme d'Andigné, le général Rivaud, Bernard de la Frégeolière, Du Sol de Grisolles, Pontbriand, Courville, etc...le marquis de la Rochejaquelein comptait frapper un grand coup avant que les Alliés n'eussent eu le temps d'intervenir sur la frontière.
Il donnait un point d'appui national aux Bourbons que Napoléon et ses complices du « criminel coup de tête » ne cessaient de représenter comme devenus odieux au peuple français. En dégageant la France de toute solidarité avec l'Usurpateur, les Vendéens laissaient au Roi la possibilité de repousser plus tard, au nom des sacrifices faits pour la chute de l'ennemi commun, toutes les revendications des vainqueurs.
Les historiens se sont efforcés de minimiser l'effet de cette prise d'armes. Elle allait pourtant mettre sur pied près de 80.000 hommes, des rives de la Manche au bas Poitou. Ces quelques mois de combats entravés par les manoeuvres ténébreuses de Fouché, arrêtés par la catastrophe de Waterloo furent payés du sang le plus pur, les de la Rochejaquelein, de Suzannet Guerry de Beauregard, Ludovic de Charette, Guignes de Fontenay, Dureau, Poirier, de Cambourg, de Villiers et tant d'autres héros inconnus.