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Vive le roi, quand même 1816


Quand même craignant mes discours
L'intrigue oserait tous les jours
Me crier anathème (bis)
Je répondrais : Haine aux forfaits.
Les poursuivre est d'un bon Français.
Vive le Roi ! quand même.
Vive le Roi, vive le Roi

Quand même un glaive seul au bras
De Condé je suivrais les pas,
L'honneur et d'Angoulême (bis)
Sans feu, sans gîte, et même à jeun,
Je dirais encore à chacun
Vive le Roi, etc. (bis)

Quand même, en voulant sa grandeur,
Du Roi je perdrais la faveur,
Ce bien d'un prix extrême; (bis)
Plus royaliste que le Roi
Je dirais satisfait de moi
Vive le Roi, etc. (bis)

Quand même au sein des jeux, des ris,
Bacchus troublerait mes esprits ;
Ferme dans mon système, (bis)
En faisant sauter le bouchon,
Mon coeur dirait pour ma raison
Vive le Roi, etc. (bis)

Quand même pour servir mon Roi
Le sort me ferait une loi
De quitter ce que j'aime, (bis)
Soumis aux risques d'un absent
Je répéterais en partant :
Vive le Roi, etc. (bis)

Quand même, sans rien obtenir,
Je resterais à l'avenir
De froid tremblant et blême ; (bis)
Mon coeur n'en serait pas moins chaud ;
Je dirais tout bas et tout haut
Vive le Roi, etc. (bis)

Quand même il me faudrait périr
O mon Roi ! pour mieux affermir
Ton brillant diadème ; (bis)
En mourant pour le fils d'Henry
Je dirais avec Bétisy :
Vive le Roi, etc... (bis).
 
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Sur l'air : C'est ce qui me console
1816
La Chambre discutait un article de loi contre le régicide. On savait que le Roi penchait pour la clémence. Bétisy intervint dans le sens ultra (V. Moniteur universel du 6 janvier 1816.) Chanson extraite de « Recueil de chansons à l'usage des gardes nationales du département de la Loire ». Mais vendéenne. - Montbrison, Cheminal, 1816.
Royaliste
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