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Pour la naissance du Duc de Bordeaux 1820


C'est un Bourbon, France qui vient de naître !
C'est de tes rois l'auguste rejeton
Dès le berceau ce faible enfant doit être
L'espoir du brave et la terreur du traître
C'est un Bourbon ! (bis)

C'est un Bourbon qu’appelaient tes alarmes.
Le ciel t'exauce et t'en fait l'heureux don ;
Il soutiendra la gloire de tes armes,
Des malheureux il séchera les larmes
C'est un Bourbon ! (bis)

C'est un Bourbon ! heureuse mère oublie
Et ton veuvage et ton triste abandon ;
C'est ton époux qui renaît à la vie ;
Ce noble enfant le rend à la patrie
C'est un Bourbon ! (bis)

C'est un Bourbon ! Lègue ton diadème.
Heureux monarque, à cent rois ton nom.
Comme Henri, grand roi, comme toi-même.
Il régnera sur un peuple qui l'aime
C'est un Bourbon ! (bis)
 
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Air : Le premier pas
1820
Victor Hugo écrivit â cette occasion une ode qui lui valut une gratification du roi.
Savez-vous, voyageur, pourquoi dissipant l'ombre
D'innombrables clartés brillent dans la nuit sombre ?

Quelques mois auparavant, il avait célébré le Rétablissement de la statue d'Henri IV, le Destin de la Vendée et pleuré sur la mort du duc de Berry.
Royaliste
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