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Chanson de M. Henri 1 Sous l'effort de la tempête Quand tous ont courbé leurs fronts (bis) Seuls debout dressant la tête Je vous vois, frères compagnons. Vendéens ! marchons au feu sans effroi. Mourons pour Dieu pour le Roi ! Marchons au feu sans effroi, vive le Roi ! Vive Dieu, vive Dieu, vive le Roi ! 2 En partant pour la Croisade J'avais dis moi faible enfant,(bis) Je serai leur camarade Vous m'avez fait commandant. Vendéens, etc 3 S'il était là mon vieux père Saurait mieux vous commander Le ciel m'enverra j'espère Son ombre pour me guider Vendéens, etc 4 Si je fonce à la bataille Suivez mon panache blanc (bis) Si j'ai peur de la mitraille Sabrez votre chef tremblant. Vendéens, etc 5 Si le plomb d'un vil rebelle Frappe un jour mon front meurtri (bis) Amis, qu'une main fidèle Venge le trépas d'Henri. Vendéens, etc | ||||||||||||
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Il me dit : Ça va bien - Oui, oui, répondis-je, grâce à vous. - Grâce à Dieu, répliqua-t-il. » Les « brigands » recueillaient là 80 pièces de canon, des milliers de fusils, de la poudre, du salpêtre… « Dès le soir, nos chefs et une foule d'officiers et de soldats avec des chapelets à leur boutonnière, des images du Sacré-Coeur de Jésus sur la poitrine accoururent se prosterner devant les autels C'était une magnifique chose que de voir cette foule de drapeaux qu'on avait apportés dans les églises, tout noircis de poudre et tout déchirés de balles, s'incliner et se relever toutes les fois que le nom Jésus était prononcé. » (Walsch. Lettres vendéennes, Paris, 1825.)
La chanson se borne à commenter les paroles souvent citées de M. Henri : « Si j'avance, suivez-moi ; si je recule, tuez-moi ; si je meurs, vengez-moi. » On ignore la date où elle fut composée.