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Chanson de M. Henri


1
Sous l'effort de la tempête
Quand tous ont courbé leurs fronts (bis)
Seuls debout dressant la tête
Je vous vois, frères compagnons.
Vendéens ! marchons au feu sans effroi.
Mourons pour Dieu pour le Roi !
Marchons au feu sans effroi, vive le Roi !
Vive Dieu, vive Dieu, vive le Roi !

2
En partant pour la Croisade
J'avais dis moi faible enfant,(bis)
Je serai leur camarade
Vous m'avez fait commandant.
Vendéens, etc

3
S'il était là mon vieux père Saurait mieux vous commander
Le ciel m'enverra j'espère
Son ombre pour me guider
Vendéens, etc

4
Si je fonce à la bataille
Suivez mon panache blanc (bis)
Si j'ai peur de la mitraille
Sabrez votre chef tremblant.
Vendéens, etc

5
Si le plomb d'un vil rebelle
Frappe un jour mon front meurtri (bis)
Amis, qu'une main fidèle
Venge le trépas d'Henri.
Vendéens, etc
 
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La Rochejaquelin (Monsieur Henri pour les Vendéens) fut une des figures les plus chevaleresques de la grande guerre. Général en chef des armées catholiques et royales à 22 ans, il s'était fait remarquer à la prise de Saumur par son intrépidité, obtenant par un coup d'audace la capitulation de huit cents hommes armés. Un témoin oculaire nous le montre à ce moment « la tête et le col nus, les habits couverts de sang et de poussière
Il me dit : Ça va bien - Oui, oui, répondis-je, grâce à vous. - Grâce à Dieu, répliqua-t-il. » Les « brigands » recueillaient là 80 pièces de canon, des milliers de fusils, de la poudre, du salpêtre… « Dès le soir, nos chefs et une foule d'officiers et de soldats avec des chapelets à leur boutonnière, des images du Sacré-Coeur de Jésus sur la poitrine accoururent se prosterner devant les autels C'était une magnifique chose que de voir cette foule de drapeaux qu'on avait apportés dans les églises, tout noircis de poudre et tout déchirés de balles, s'incliner et se relever toutes les fois que le nom Jésus était prononcé. » (Walsch. Lettres vendéennes, Paris, 1825.)
La chanson se borne à commenter les paroles souvent citées de M. Henri : « Si j'avance, suivez-moi ; si je recule, tuez-moi ; si je meurs, vengez-moi. » On ignore la date où elle fut composée.
Royaliste
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